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Comment l'auto partage permet de comprendre le phénomène de la consommation collaborative
 
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Que serait la consommation collaborative sans le partage de données (maillage) ?


Voir aussi  l'intervention de Lisa Gansky lors d'une conférence TED de 2011

 

Je vous parle de ce que j'appelle ";le maillage" C'est en fait un changement fondamental dans notre relation aux choses avec lesquelles nous vivons. Et il s'agit de commencer à regarder -- pas toujours et pas pour tout -- mais à certains moments que l'accès à certaines sortes de biens et de services prendra le dessus sur le fait de les posséder. Et donc c'est la poursuite de choses meilleures facilement partagées. Et nous venons d'une longue tradition de partage. Nous partageons les transports. Nous partageons le vin et la nourriture et d'autres expériences fabuleuses dans des bars à Amsterdam. Nous partageons d'autres types de divertissements -- des stades, des parcs publics, des salles de concerts, des bibliothèques. des universités. Toutes ces choses sont des plateformes de partage mais le partage en fin de compte commence et finit avec ce à quoi je fais référence comme la mère de toutes les plateformes de partage.

1:10 Et quand je pense au maillage et que je pense à ce qui le fait avancer, comment se fait-il que ça se passe maintenant, je pense qu'il y a un certain nombre de vecteurs que je veux vous donner comme contexte. L'un de ces vecteurs est la récession -- le fait que la récession nous ait amenés à repenser notre relation aux choses dans nos vies en fonction de leur valeur -- donc en commençant à aligner la valeur avec le coût véritable. Deuxièmement, l'accroissement de la population et la densité des villes. Plus de gens, des espaces plus petits, moins de choses. Le changement climatique. Nous essayons de réduire le stress dans nos vies personnelles et dans nos communautés et sur la planète. Il y a eu aussi cette méfiance récente vis-à-vis des grands marques, des grandes marques internationales, dans un tas d'industries différentes. Et cela a créé une ouverture. La recherche montre ici, aux Etats-Unis, et au Canada et en Europe de l'Ouest que la plupart d'entre nous sont beaucoup plus ouverts aux compagnies locales, ou à des marques dont nous n'avons peut-être pas entendu parler. Alors qu'avant, nous allions vers les grandes marques dont nous étions surs de la fiabilité. Et le dernier est que nous sommes plus connectés maintenant à plus de gens sur la planète£ que nous ne l'avons jamais été -- sauf si vous êtes assis à côté de quelqu'un.


 

2:22 (Rires)

2:24 L'autre chose qui vaut la peine qu'on la condisère est que nous avons fait un investissement énorme sur des dizaines et des dizaines d'années, et des dizaines de milliards de dollars ont été investis dans ce qui est maintenant notre héritage. C'est une infrastructure physique qui nous permet d'aller du point A au point B et de déplacer des choses de cette façon. C'est aussi que, le web et les portables nous permettent d'être connectés et de créer toutes sortes de plateformes et de systèmes. Et l'investissement de ces technologies et cette infrastructure est vraiment notre héritage. Il nous permet de nous engager dans des manières vraiment nouvelles et intéressantes.

3:00 Et donc pour moi, une compagnie maillée, la compagnie maillée typique, rassemble ces trois choses ; notre capacité à nous connecter les uns aux autres -- la plupart d'enter nous nous déplaçons avec ces appareils mobiles qui sont optimisés GPS et web -- nous permettent de nous trouver les uns les autres et de trouver les choses dans le temps et dans l'espace. Et troisièmement c'est que les choses physiques sont lisibles sur une carte -- donc les restaurants, un choix de lieu mais aussi avec le GPS et d'autres technologies comme les RFID et ça continue à se développer au-delà de ça, nous pouvons aussi suivre la trace de choses qui bougent. comme une voiture, un taxi, un système de transit, une boîte qui bouge à travers le temps et l'espace. Et donc cela prépare à donner l'accès à des biens et des services plus pratiques et moins coûteux dans bien des cas plutôt qu'à les posséder.
 

Partage de voiture
 
3:45 Par exemple, je veux utiliser Zipcar. Combien de gens ici ont essayé le partage de voiture ou la location de vélos ? Hé, c'est super. Bien, merci. En gros, Zipcar est la plus grande compagnie de partage de voiture dans le monde. Ils n'ont pas inventé le partage de voiture. Le partage de voiture a en fait été inventé en Europe. L'un des fondateurs est allé en Suisse, a vu comment c'était mis en place quelque part, a dit, "Hé, ça a l'air sympa. Je pense que nous pouvons faire ça à Cambridge," elle a amené ça à Cambridge et elles ont commencé -- deux femmes -- Robin Chase étant l'autre personne qui a démarré ça. Zipcar a eu raison sur bien des points. premièrement, elles ont vraiment compris qu'une marque est une voix et un produit est un souvenir. Et donc elles ont été très malines dans la manière dont elles ont présenté le partage de voiture. Elle l'ont rendu sexy. Elles l'ont rendu nouveau. Elles l'ont rendu désirable. Si vous étiez un membre du club, quand vous êtes membre d'un club, vous êtes un Zipster. Les voitures qu'elles ont choisies n'avaient pas l'air de véhicules de police réformés auxquels on avait enlevé des trucs. Elles ont choisi des voitures sexys. Elles ont visé les universités. Elles se sont assurées que la population qu'elles visaient et la voiture allaient ensemble. C'était une très belle expérience. Et les voitures étaient propres et fiables, et tout marchait.
4:55 Et donc d'un point de vue de marque, elles avaient raison sur bien des points. Mais elles ont compris qu'elles ne sont pas fondamentalement une compagnie de voitures. Elles comprennent qu'elles sont une compagnie d'informations. Parce que quand nous achetons une voiture, nous allons chez le concessionnaire une fois, et nous choisissons -- en général aussi vite que possible. Mais quand vous partagez une voiture et que vous avez un service de partage de voiture, vous pouvez utiliser un véhicule électrique pour vos aller-retour quotidiens, vous avez une camionette parce que vous rénovez la maison. Quand vous allez chercher votre tante à l'aéroport vous avez une berline. Et vous allez skier à la montagne, vous avez divers accessoires à mettre sur la voiture pour faire ce genre de choses. Pendant ce temps, ces gars sont assis, ils collectent toutes sortes de données sur notre comportement et comment nous interagissons avec le service. Et donc ce n'est pas seulement une option pour eux, mais je crois que c'est impératif pour Zipcar et d'autres compagnies maillées pour nous emballer vraiment, pour être comme une conciergerie. Parce que nous leur donnons tant d'information, et ils ont le droit de voir vraiment comment nous nous déplaçons, ils sont bien placés pour anticiper ce que nous voudrons faire ensuite.


 
6:02 Et donc quel pourcentage d'une journée d'une personne moyenne est occupée par l'utilisation d'une voiture, pensez-vous? Quel pourcentage de temps? Une diée? Très bonnes réponses. J'imaginais que c'était dans les 20% quand j'ai commencé. Le chiffre aux Etats-Unis et en Europe de l'Ouest est 8 %. Et donc en gros même si vous pensez que c'est 10 %, 90 % du temps, quelque chose qui vous coûte beaucoup d'argent -- personnellement, et nous organisons aussi nos villes autour de la voiture et toutes sortes de choses -- 90 % du temps elle reste là inutilisée. Donc pour cette saison, je pense qu'un des autres thèmes du maillage est essentiellement que, si nous faisons de sérieuses restrictions sur des choses que nous jetons, il y a beaucoup de valeur dans ces choses. CE que Zipcar a initié -- Zipcar a commencé en 2000.
6:54 L'an dernier, 2010, deux compagnies de voitures se sont lancées, une au Royaume-Uni appelée WhipCar, et l'autre RelayRide, aux Etats-Unis. Ce sont toutes les deux des services de voitures peer-to-peer, parce que les deux choses qui marchent vraiment pour le partage de voiture est, un, la voiture doit être disponible, et deux, elle est à un ou deux pâtés de maisons de là où vous vous trouvez. Et bien la voiture qui est à un ou deux pâtés de maisons de chez vous ou du bureau est probablement celle de votre voisin, et elle est probablement disponible. Dpnc les gens ont créé cette affaire. Zipcar a commencé dix ans plus tôt en 2000. Il leur a fallu 6 ans pour avoir 1000 voitures en service. WhipCar, qui a commencé en avril l'an dernier, ça leur a pris 6 mois pour avoir 1000 voitures en service. Donc vraiment intéressant. Les gens font entre 200 et 700 dollars par mois en louant à leurs voisins l'utilisation de leur voiture quand ils ne s'en servent pas. C'est donc comme les location de voitures de vacances. Puisque je suis ici -- et j'espère que certaines personnes dans l'assistance sont dans l'automobile -- (Rires) -- je pense que, si on regarde du côté destechnologies -- nous avons vu les télés prêtes pour le cable et les ordinateurs portables prêts pour le wifi -- ce serait vraiment bien si, d'une minute à l'autre, vous pouviez sortir des voitures prêtes pour le partage. PArce que ça crée plus de flexibilité. Ça nous permet en tant que propriétaires d'avoir d'autres possibilités. Et je pense que nous allons dans cette direction de toute façon.
8:22 L'opportunité et le défi des entreprises maillées -- et ce sont des entreprises comme ZipCar ou NetFlix qui sont des entreprises totalement maillées, ou d'autres où vous avez beaucoup de compagnies de voitures, des constructeurs automobile, qui commencent à offrir leurs propres services de partage de voitures en même temps qu'une filiale, ou comme un essai, je crois -- c'est de faire que le partage soit irrésistible. Nous avons certainement des expériences dans nos vies où le partage a été irrésistible. La question, c'est comment le rendre récurrent le faire s'accroître? Nous savons aussi, parce que nous sommes connectés à des réseaux sociaux, qu'il est facile de créer du plaisir dans un petit endroit. C'est contagieux parce que nous sommes tous connectés les uns aux autres. Donc si je vis un truc super et que je le tweete, ou que je le dis à 5 personnes près de moi, les nouvelles vont vite. Le contraire, comme nous le savons, est aussi vrai, souvent plus vrai.


 
9:14 Nous avons donc ici LudoTruck, qui est à L.A. et qui fait ce que les camions de traiteurs font, et ils ont beaucoup de gens qui les suivent. En général, et peut-être, encore une fois, c'est parce que je suis un entrepreneur technophile. je regarde les choses comme des plateformes. Les plateformes sont des invitations. Donc en créant CraigList ou iTunes et le réseau des développeurs iPhone ce sont tous des réseaux -- Facebook aussi. Ces plateformes invitent toutes sortes de développeurs et toutes sortes de gens à venir avec leurs idées et leur opportunité de créer et cibler une application pour un public particulier. Et honnêtement, c'est plein de surprises. Parce que je ne crois pas qu'aucun d'entre nous dans cette salle n'aurait pu prédire les genres d'applications qui sont sorties sur Facebook, autour de Facebook par exemple, il y a deux ans quand Mark a annoncé qu'ils allaient lancer une plateforme.
10:03 Donc de cette manière, je crois que les villes sont des plateformes et Detroit est certainemen t une plateforme. L'invitation à apporter des créateurs, des artistes et des entrepreneurs. Cela aide vraiment à stimuler cette créativité passionnée et aide une ville à prospérer. C'est une invitation à la participation. Et les villes ont, historiquement, invité toutes sortes de participation. Maintenant nous disons qu'il y a d'autres options également. Donc par exemple, des secteurs des villes peuvent ouvrir des données de transit. Google a rendu disponible une API de données de transit. Et donc il y a déjà environ 7 ou 8 villes aux Etats-Unis qui ont fourni les données de transit, et différents développeurs construisent des applications. Donc je prenais un café à Portland, et la moitié d'un latte et le petit panneau dans le café d'un coup me montre que le prochain bus arrive dans 3 minutes et le train arrive dans 16 minutes. Et donc c'est fiable, de vraies données là en face de moi, là où je me trouve, et donc je peux finir mon latte.
11:03 Nous avons cette fabuleuse opportunité aux Etats-Unis maintenant : environ 21 % d'espace commercial et industriel vacant. Cet espace n'est pas vital. Les zones alentour manquent de vitalité de vibrations et d'engagement. Il y a ce truc -- combien de gens ici ont entendu parler des magasins ou des boutiques pop-up? Oh, génial. Je suis fan de ces trucs. Et c'est très 'maillage'. En gros, ce sont toutes sortes de restaurants à Oakland, près de là où je vis. Il y a un magasin d'alimentation pop-up toutes les 3 semaines, et ils font un travail fantastique pour en faire un évènement social pour les foodies. C'est super chouette, et ça se fait dans un quartier très transitionnel. A la suite de ça, voilà près d'un an que ça dure, ils ont en fait commencé à louer et à créer et à agrandir. Une zone qui est très avant-garde branchée est en train de devenir bien plus cool et attire beaucoup plus de gens. C'est donc un exemple.. Le Crafty Fox c'est cette femme qui est dans l'artisanat, et elle fait ces foires artisanales pop-up autour de Londres. Mais ce genre de choses se passe dans beaucoup d'environnements différents. De mon point de vue, une des choses que les magasins pop-up font, c'est de créer de l'éphémère et de l'urgence. Cela crée deux des mots préférés de toute personne qui est dans les affaires : en rupture. Et l'opportunité de concentrer vraiment la confiance et l'attention est quelque chose de merveilleux.


 
12:33 Donc beaucoup de ce que je vois dans le maillage, et beaucoup de ce que je vois dans la plateforme que nous avons construite nous permet de définir, d'affiner et d'accroître. Cela nous permet de tester des choses en tant qu'entrepreneur, d'aller au marché, d'être en conversation avec des gens, d'écouter, d'affiner quelque chose et de revenir. C'est rentable. et c'est très 'maillage'. L'infrastructure permet cela.
12:58 Pour conclure, et puisque nous arrivons à la fin, je veux aussi encourager -- et je suis partante pour partager mes échecs aussi, mais pas depuis la scène. (Rires) Je voudrais juste dire qu'un des grands trucs, quand nous regardons le gaspillage et quand nous regardons les façons dont nous pouvons être très généreux et contribuer les uns aux autres, mais aussi faire le nécessaire pour créer une meilleure situation économique et une meilleure situation environnementale, c'est en partageant nos échecs. Et un bref exemple est le Vélib, en 2007, qui est apparu à Paris avec une proposition très audacieuse, un très grand service de partage de vélo. Ils ont fait de nombreuses erreurs. Ils ont eu un certains nombres de réussites. Mais ils étaient très transparents, ou ils devaient l'être, de la manière dont ils étaient exposés ce qui marchait et ce qui ne marchait pas. Et donc B.C. à Barcelone et B-cycle et Boris Bikes à Londres -- personne n'a été obligé de répéter les râtés de la version 1.0 et les coûteux exercices d'apprentissage qui se sont passés à Paris. Donc l'opportunité quand nous sommes connectés est aussi de partager les échecs et les réussites.
14:09 Nous sommes au tout début de quelque chose qui, ce que nous voyons et la façon dont les compagnies du maillage s'avancent, nous invite, est engageant, mais il est encore très tôt. J'ai un site web, c'est un annuaire, et il a commencé avec 1200 compagnies, et ces derniers deux mois et demi c'est jusqu'à 3300 compagnies. Et il s'étoffe régulièrement touts les jours. Mais nous n'en sommes qu'au tout début.
14:33 Alors je veux simplement vous souhaiter à tous la bienvenue à bord. Et merci beaucoup.
 
 
 
 
 




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